Le but n'est rien, le plaisir est dans le chemin qu'il nous reste à parcourir.
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Le mordant sportif se pratique avec un chien parfaitement équilibré |
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En fouillant un peu sur internet, nous avons finalement trouvé un autre club pas plus loin de chez nous (40km au nord) qui propose d'avantage de disciplines dont du mordant sportif, ce que ne fait pas celui où nous allons encore de temps en temps, malgré ses cotés négatifs pénibles. Nous leur avions téléphonés en semaine et nous sommes venus vers 10 h du matin faire un essai. Tout de suite l'ambiance est aux antipodes, une vrai équipe est en place avec des gents qui se servent de leur expériences personnelles, pour la plupart compétiteurs, Gaya passe une super matinée et nous aussi.
Nous pouvons venir aux entrainements pour tester autant que nous le voulons avant de nous engager. Sans être rentré dans trop de détails, nous partageons aussi les mêmes opinions concernant le quotidien de Gaya : on ne mélange pas l'éducation, la vie de famille et le dressage. En plus, cerise sur le gâteau : ici on sait qu'un chien se sert de sa gueule pleine de dents dans sa vie quotidienne et qu'il est préférable de lui apprendre à s'en servir plutôt que de lui interdire, ce qui est une action pleine de frustration puisque contre nature.
. . Gaya a 5 mois. Nous ne fréquentons plus l'école du chiot que d'une façon épisodique, je suis, à chaque fois, en conflit avec les monitrices sur des méthodes qu'elles sont sensées maîtrisées, voir même avec des pratiques que je réprouve notamment cette histoire ridicule et inutile de domination en maintenant le chiot sur le dos. Je refuse de faire cet exercice qui est ridicule, inutile et humiliant pour le chiot surtout si il est exécuté devant d’autres chiens. Soumettre un chien n'a jamais aidé à engranger de la confiance, c'est absurde et potentiellement dangereux. Retourner un chiot au caractère affirmé sur le dos suppose de l'attraper par les flancs et de le faire basculer, c'est à dire qu'il s'agit pour le maître de se faire passer pour le tyran de la meute et de prétendre enseigner au chiot qui est le patron ! Ce n'est pas de l'éducation, c'est de l'abus et un moyen radical de se faire mordre! A ne pas surtout pas confondre avec le contrôle de la motricité volontaire ( lien ) commencé par la mère et que tout "vrai éducateur(trice)" devrait connaître et être capable d'enseigner aux nouveaux maîtres.
Elles confondent aussi la marche en laisse et la marche au pied et s'acharnent à penser que l'éducation se fait en tournant en rond au club. Le club étant là, à notre sens, pour habituer le chiot à un environnement et pour l'enseignement et l'entrainement à une pratique sportive, pas pour régler les problèmes de pipi-caca. Nous recherchons autre chose pour Gaya qui pette les plombs, surtout que je perturbe la séance en occupant Gaya entre les exercices, en particulier avec mon clikeur, (ne riez pas, on me l'a dit en face) ça fait du bruit et ça dérange les autres chiots. . . . .
L'école du chiot ne lui apporte pas autant qu’attendu, au contraire elle s’y ennuie et y apprend à désobéir………….. Les aspects négatifs prennent le pas sur le positif et je n'ai pas envie d'être obligé de me fâcher sans arrêt après mon chiot et gâcher une relation, parce qu'elle s'ennuie et cherche des dérivatifs pour occuper le temps. . Dommage elle aime bien l’agiliti avec en particulier les tunnels et le slalom, mais l’organisation un peu trop fonctionnaire et l’encadrement du club ne correspond pas à un chiot de travail au caractère plutôt affirmé qui a besoin de beaucoup d'activité. .
Gaya a 4 mois, elle est propre, contrôle sa morsure et sa motricité et elle ne craint ni le milieu extérieur, ni les personnes inconnues, ni les animaux de toutes sortes qu’elle a pu rencontrer dans les fermes, centres équestres et parc des environs.
J'ai pris la place de Chrystel le samedi matin.
Et alors ? Qu'est-ce qu'il faut faire ?
En "méthode naturelle" on n'est pas sensé toucher au chiot, alors avec ou sans collier, quelle différence ? Je ne refuserais pas de mettre un collier si à chaque fois que Gaya tirait sur sa laisse je pouvais lui accorder le temps qu’il faut pour lui apprendre que si elle tire : elle n’obtient rien ! Mais ici ce n’est pas possible, c'est très (trop) long, il faut de la rigueur et ça retarde les autres alors je lui ai mis un harnais, comme ça elle peut tirer, c’est fait pour et ça ne remet pas en cause l’apprentissage de la marche en laisse comme je l’entends ( lien ) .
Pour Chrystel qui s’était fait une joie de partager un bon moment avec sa chienne, quelle déception! Chrystel n'a pris aucun plaisir avec Gaya ce samedi matin : la séance méthode militaire est ponctué de "c'est pas comme ça qu'il faut faire" beaucoup d'énervement, des cris et agacements, personne ne s'intéresse à ce que les maîtres ont à dire et Chrystel n'a déjà plus envie de revenir.
Gaya a 3 mois, nous l'avons inscrite dans un club qui a une "école du chiot" pratiquant "une méthode naturelle" et l'agiliti, malheureusement ses structures ne permettent pas une organisation type Joseph Ortega, les chiots sont en laisse et collier et non pas en liberté, donc pas si naturelle que ça. Quoique nous n'ayons pas vraiment compris ce qui est "naturel" dans la méthode Ortega, à part lui permettre de vendre des livres ? Comme il n'y en a pas dans un rayon de moins de 200 km, on se contentera de celle là à 40 km au sud, pour le moment. Il y a quand même un certain nombre de points positifs qu'il est possible d'exploiter. Chrystel prendra Gaya le samedi matin et moi le mardi après-midi. .. La période juvénile assure la transition entre deux phases sensibles, la période de socialisation et la période pubertaire. C’est une phase moins propice à l’apprentissage de nouveautés.
Pfffff, je m'amusais trop bien, il faut déjà partir et il ne veut même plus que j'y retourne !
Voilà, je fais mes nuits presque complètes, je la fais sortir dans le jardin juste avant d'aller au lit, je donne l'ordre : pipi dans le jardin, clik + récompense dès qu'elle le fait, même si c'est 3 goutes et on rentre immédiatement avec une croquette dans le panier où elle vient se coucher directement, je ferme la barrière de son "sasse" éteint toutes les lumières et je monte me coucher. Ce rituel est en place depuis 4 jours et quand je descends à 7h1/2 elle n'a pas bougé de son panier.
Déjà trop petit ce panier, il va falloir qu'on le remplace puisqu'elle y est plus souvent que dans sa caisse de transport, que l'on pourra laisser dans la voiture.
Les premières nuits se sont très bien passées, je me lève toutes les 4 heures depuis une semaine, pour la faire sortir et il n'y a, pour le moment, pas eu de pipi-caca dans la maison. J’augmenterai les intervalles de semaine en semaine, jusqu'à faire ma nuit complète. Les premières sorties en laisse se sont bien passés, de toute façon si elle tire je m'arrête et on attend, alors elle a vite compris qu'il valait mieux ne pas le faire. Si elle ne tire pas, je lui laisse vivre sa vie et on se promène gentiment, elle adore ça. J'ai trouvé un clikeur avec un son très discret pour ne pas l'effrayer et on a commencé l'apprentissage des positions, elle ne comprend encore pas tout mais ça l'amuse énormément de rechercher ce qui peut bien déclencher le clik. A part ça, beaucoup de voiture et de la promenade en ville à chaque fois que c'est possible.
Nous avons été chercher Gaya chez son éleveur, un passionné de Ring, Monsieur Hervé Girot, dans la région parisienne, voilà celle qui va m’éloigner des rivières, le temps de lui montrer le monde qui l’entoure avant la fatidique 12ème semaine. L’emploi du temps est plutôt chargé : centres villes, gares, embouteillages, marchés, aéroclubs, centres équestres, fermes, chenils, animaleries, fêtes foraines, brocantes et beaucoup, beaucoup de sortie en voiture.
Gaya, 9 semaines, pleine de vie, des bêtises à revendre et aussi une montagne de douceur si on sait s’y prendre.
Il y a fort heureusement quelques moments de calme qui me permettent d'écrire ces lignes. . Gaya a sa pièce de repos établie dans le fond d'un couloir, donnant sur le jardin d'un coté, délimitée par une petite barrière d'enfant de l'autre. Un panier et sa caisse de transport, à elle de choisir le panier ou la caisse, pourvu qu'elle s'y sente en sécurité.
.. On appelle "socialisation" l’acquisition du concept d’ami. A la naissance le chiot ne sait pas qui sont ses amis.
Le chiot ne naît pas avec le concept d’ « ami » il doit l’acquérir. Des expériences ont démontré que cette acquisition se faisait avant l’âge de 14 semaines. Passé cet âge, l’acquisition de ce concept devient extrêmement difficile. Or cette période est précisément celle du développement du cerveau. Le cerveau du chien se développe en 3 phases :
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L'attente est difficile, il faut s'occuper l'esprit, j'ai ressorti la littérature qui m'avait rendu service pour l'éducation de la mère de Phébus, en 20 ans, on oublie forcément certaines choses, d'une part nos notions de dressage à l'eau utile pour des Terre-neuves risque de s'avérer incomplètes pour une Malinois et la présence de chiots remonte à la naissance de Phébus.
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Il est très difficile de rester sans chien, il manque une présence, pourtant le jardin est superbe, il n’y a plus de trou, les fleurs n’ont plus besoin d’être protégées, le gazon de la pelouse a repoussé. Il n’est pas facile de mettre des mots sur le pourquoi des choses. Le sujet porte sur la race, de notre prochaine compagnie, pour le sexe ce sera une chienne : Chrystel aimerait bien une Berger-blanc pour sa tenue, je rêvais d’une Doberman comme celle d’une amie de ma jeunesse, mais le style à changé et je ne suis pas fan des oreilles tombantes. Alors une Berger Allemand, mais après la lente déchéance physique de Phébus, prendre un chien dont l’angulation des membres postérieurs le prédispose aux mêmes problèmes ne me plait pas beaucoup et puis c’est encore un gros chien et l’idée est : de refaire du sport et pourquoi pas de la compétition avec un chien de taille moyenne……..Des Bergers Malinois en démonstration à la foire de Bar sur Seine nous avaient impressionnés. Nous nous mettons en quête de trouver un éleveur sérieux, plutôt un amateur éclairé qu’une usine à chiots. . .
Beaucoup de tristesse, Phébus 12 ans, notre gros nounours né à la maison, mon vieux et fidèle compagnon est décédé d’une crise cardiaque en début d’après-midi. Que de souvenirs ! Après une paralysie presque totale le vétérinaire l’avait mis sous cortisone, il remarchait presque normalement mais le cœur n’a pas tenu. . . |
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