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Magique ! - Le Leguer au moulin de Kergrist
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Un super terrain de camping en bord de mer pour les filles, des paysages aux allures de décors pour fées et lutins, mais voilà comme il y a toujours un grain de sable ; une seule voiture pour visiter les environs ou se rendre aux bords des rivières. Il peut aussi y avoir de bons compromis : après m’avoir accompagné sur des lieux par moi seul convoités, madame et ces demoiselles feront du tourisme ou de la plage si le temps le permet.
J’irais prendre une carte à la maison de la pêche de Lannion. Le Léguer autrefois rendu stérile par l’industrie du poulet est redevenu, 25 ans après, la belle rivière que j’avais connue, grâce à la ténacité de quelques passionnés éclairés que je voulais saluer.
Une sortie sympa avec Philippe (442) sur le parcours mouche. Peu de poissons ce jour là, mais on m’expliquera le pourquoi un peu plus tard : nous nous étions donnés rendez-vous côté aval, endroit doté d’un grand parking trop facile d’accès. Ce parcours sera déplacé en 2010.
Toutefois peu de pression de pêche pendant mon séjour, je croiserais une fois un noyeur qui descendait la rivière au moulin du Losser, un autre moucheur local venu se détendre après sa journée de travail plusieurs soirs de suite et enfin un dimanche après-midi, un 92 en vacances qui s’équipait sur le parking aval du parcours mouche. Rien à voir avec la foule agressive des ouvertures sur la Vanne à Vulaines.

 

Le même terrain de camping, toujours aussi agréable et une bonne surprise : ma petite famille me tiendra parfois compagnie à la pêche. Même mon terre neuve, ce vieux pépère de 11 ans. On ne le laissera pas me rejoindre, à son âge c’est lui qu’il faudrait sauver. Une de mes filles pourtant plutôt portée sur les défilés de mode, ira même jusqu'à enfiler mes vieux waders pour suivre son père. Qu’est-ce qu’il est agréable de se déplacer en running et de pouvoir explorer des secteurs peu fréquentés quand on n’a pas besoin de s’équiper tout de suite.
Un peu de tourisme pour visiter le site de Kernanquillec et apercevoir une R5 avec conduite à droite, celle de Robin Hodge venu soigner ses magnifiques alpagas. Ici le Léguer est en réserve.
Comme l’an passé, peu de rencontre en 15 jours : deux saumonniers le père et le fils fin juillet, qui n’avaient rien pris ce jour là, mais en avaient raté un la veille, deux moucheurs de Belle Ile en terre, un après midi d’août, sur l’ancien parcours mouche et un autre, un jour très pluvieux, sur le nouveau.
Une superbe rivière et des truites sauvages en pleine forme, presque pour moi tout seul, quel pied !