Il est souvent possible de faire du neuf avec du vieux.

En ruisseau fouetter avec un carbone sous des branches peut faire courir de grands risques au scion, surtout lors d'immanquables ferrages ratés.

Après quelques essais, un ultra léger en fibre de verre des années 60, qui appartenait à mon père et retrouvé au grenier, lance sans problème une DT5 ( voir une DT4) à 8/10 mètres, ce qui devrait être largement suffisant en ruisseau. Il fera l'affaire.

• Premier bouleau: désosser le lancer et poncer la fibre pour éliminer toute trace de l'ancien habillage.

• Ensuite après avoir relevé les dimensions de la bête, commander le nécessaire pour en faire ce qui pourra ressembler à une canne à mouche.

Parfaite pour le ruisseau : longueur 2 mètres soit environs 6'6' ' - Diamètre du talon 14 mm, ce qui m'oblige à monter un porte moulinet un peu surdimensionné qui n'existe qu'en serrage vers le bas.

• Fabriquer une poignée confortable et à la taille de ma main.





• Remise en peinture de la fibre à la bombe (vert anglais Renault)
  




• Montage PM et poignée





• Positionnement provisoire des anneaux et essais dans le jardin.

Une surprise très agréable m'attendait : au fur et à mesure que les anneaux trouvent leur place la soie sort de mieux en mieux pour atteindre plus de 15 mètres sans effort.

• Ligature des anneaux .

• Il ne restera plus qu'à l'essayer.

• Premier test sur le Léguer : concluant pour la distance et la précision avec une soie #5, cette canne a de la puissance à revendre.
  Inconvénient : c'est trop fatiguant de devoir fouetter autant sur une rivière où on peut facilement de servir d'une canne plus longue. Ma 9' y est parfaite.
• Test avec Guy sur le Jaudy : très moyen, canne trop puissante, plus on est obligé de fouetter de fois, plus on a de chance d'accrocher la végétation. Totalement inutilisable sur le Guindy !







• Un conseil : porter un maillot avec des manches longues sur ce genre de parcours, les orties sont redoutables !








Conclusion : prévoir le montage d'un blank très souple cet hiver, pour retrouver Guy sur le Jaudy et le Guindy l'an prochain.